mardi 20 décembre 2011

Siffleur Peigne Noir - Winter is here.


Que de blanc.





Un gros blanc sur ce blog. C'était les exams. Et ma flemme.

Du blanc sur Whistler BlackComb aussi. C'était la neige. Et c'est tout.

Et quelque nuits blanches. C'était les exams. Et les vacances.

La dernière en date s'est produite il y a peine quelques heures. Même pas justifiée, juste les préparatifs d'un départ imminent pour Bali qui a nécessité un vaccin HépatiteA-Typhoïde, un sac à dos 55 litres, un spray anti-moustique, une lessive intégrale et un article de blog pour ne pas faire un infarctus du myocarde dans le train qui me mènera à l'aéroport.

Il semble que l'hiver fauche les grands de ce monde comme par temps de canicule. Du côté des gosses, le Pacifique Nord-Ouest Américain est censé dire au revoir aux caresses d'El Niño, cousin germain du Gulf Stream, pour s'adonner aux caprices de La Niña, frigide garce qui enneige les sommets de Whistler et fait chuter la reproduction des saumons. Je dit "censé", parce que pour l'instant elle agit plutôt en garçon manqué, les jours de beau temps défiant le sens commun des locaux qui nous assurent qu'on est tombés sur une bonne année. Grand-Mère.

Grande merde, j'ai cru être dedans lors de mon jour de formation en tant que serveur de part de pizzas. Au milieu d'une file de clients j'aperçu Uma, professeur d'allemand, étonnée de mon absence à au Treffpunkt du matin, l'exam final. Mais comme je suis un bon garçon j'ai eu ma deuxième chance le lendemain matin. "Comme vous avez de petits yeux", aurait-on pu dire de mes yeux tout de rouge chaperonnés.

Cet article n'a ni logique ou fil directeur. Pas plus qu'un filou directeur n'articule de logique pour justifier les primes à la performance attribuées à son équipe.

Je me perds. Ah oui je devais parler du snowboard. Whistler est étrange comme système. La rumeur dit que les locaux ne peuvent qu'être instructeurs de ski-school. Le reste des postes de la station sont réservés aux saisonniers extérieurs. Pas question d'avoir l'équivalent d'un savoyard quadragénaire qui vous flanque sa perche entre les jambes, ce sera plutôt un Australien à l'accent aussi épais qu'un panettone comme on en voit par hectolitres dans ces contrées.

Trop de perches tendues et si peu de dénouements dans cet article. Flemme. Je pars sous les tropiques le 21 décembre, bye bye Winter. Je vais donc vous arroser de clichés détestables avant de partir: "doigts de pieds en éventail", "farniente", "sable fin", "palmiers", "surf", "backpacking", "diarrhée".

Joyeux Noël.

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